Arbuste épineux de la famille des Rosacées, poussant le long des haies des talus ou des sous-bois, en plaine ou en montagne jusqu’à 1500 m d’altitude. L’églantier est le plus courant et le plus résistant des rosiers sauvages. C’est l’ancêtre de tous nos rosiers ! Sans soutien, ses longues tiges se recourbent vers le sol et ses épines sont extrêmement pointues en forme de canines, d’où le nom « rosa canina ». Ses fleurs ont une partie centrale remplie d’étamines jaune d’or comme une étoile d’où jaillit la force. C’est juste après l’éclosion que l’arôme des magnifiques fleurs est la plus intense, sa beauté éphémère nous invite à célébrer l’instant !
Toutes les espèces européennes d’églantiers (rosiers sauvages) s’utilisent de façon identique.




Ses fleurs d’un blanc rosé ou d’un rose plus prononcé fleurissent entre le début et la fin de l’été. Les pétales sont très fragiles, délicates et toutes douces. On les cueille en mai-juin pour les faire sécher à l’ombre dans un endroit bien aéré et les garder dans des sacs en papier une fois qu’ils sont secs. Une fois séchées, vous pouvez réaliser un macérat huileux pour les problèmes inflammatoires de peau (rougeurs, eczéma, etc) et pour resserrer les tissus abimés, réparer, adoucir et protéger la peau. Vous les mettez à macérer dans une huile végétale de votre choix, en général on laisse pendant 4 à 6 semaines avant de filtrer.
Les cynorrhodons, les petits fruits (il s’agit en fait d’un “faux-fruits” au niveau botanique) rouges et oblongs ornent l’églantier dès l’automne, colorent les jardins et na nature en hiver, et se dégustent lorsqu’ils sont ramollis. Il suffit de presser leur base pour en faire jaillir une pulpe délicieuse et acidulée. Ils se récoltent de septembre à mars. Les fruits frais se consomment en infusion (environ une trentaine par litre d’eau, infusion 6 minutes).
Les cynorrhodons ont un grand pouvoir curatif, ils sont très riches en vitamine C sous la forme la plus biodisponible, c’est-à-dire la plus assimilable par notre organisme. Ils sont ainsi très précieux au cœur de l’hiver. Seul l’argousier a une teneur comparable. 25 g de fruits suffisent à couvrir les besoins quotidiens. Un seul des ses fruits rutilant est aussi riche en vitamine C qu’un citron.
Ils sont indiqués en cas de fatigue (ainsi que de fatigue surrénale) et renforcent les défenses immunitaires. Ils sont efficaces dans le traitement des refroidissements et des infections grippales. Le cynorrhodon est aussi anti-inflammatoire, augmente le nombre de globules blancs et renforce le système immunitaire pour l’aidera à mieux lutter contre les virus, les bactéries, et les infections fongiques.
Les cynorrhodons sont diurétiques et incroyablement efficaces pour soulager les symptômes des infections des voies urinaires (reins et/ou vessie – beaucoup plus puissantes que la canneberge, et les problèmes dermatologiques (acné, éruptions cutanées). Elles sont riches en antioxydants notamment liés à son contenu élevé en vitamines C.
Les cynorrhodons séchés et concassés se préparent en macération pour des tisanes “coups de froid” : 50g concassés par litre d’eau, laisser macérer 2 à 3 heures, on écrase ensuite les “fruits”, on fait bouillir 4 minutes et on laisse infuser encore 10 minutes. Filtrer soigneusement.
L’élixir floral se prépare à partir fleurs intactes, ainsi que quelques feuilles et des courts segments de tiges. L’élixir floral ou Fleur de Bach d’églantier, Wild Rose, est recommandé pour surmonter l’apathie, le manque d’intérêt, la résignation ou l’abandon. Il s’utilise dans les situations de passivité totale, lorsque l’on croit qu’il ‘y a plus d’espoir. Cet élixir redonne de l’intérêt pour la vie, l’envie de bouger et d’être avec motivation, dynamisme et détermination.
Le message de l’églantier (Wild rose) “La connaissance et la vérité préservent très certainement notre esprit de toute peur”
Le macérat de bourgeons d’églantier est utilisé en prévention des affections ORL pendant l’hiver, un peu comme le cynorrhodon, et en cas de fatigue générale. En gemmothérapie, on utilise les tissus embryonnaires frais des bourgeons, des radicelles ou des jeunes pousses d’arbres ou d’arbustes. Bien que souvent appelé « bourgeon », l’églantier ne possède pas de véritable bourgeon mais de jeunes pousses. Ce sont ces jeunes pousses que l’on récolte pour concocter son macérat. On bénéficie ainsi à la fois des propriétés anti-infectieuses de ces fruits, mais aussi des vertus astringentes de ses feuilles associées à celles, anti-inflammatoires, de ses pétales. On peut cueillir soi-même ses bourgeons pour réaliser ses propres macérats avec quelques précautions : attendre plusieurs années entre deux cueillettes sur la même plante, ne pas l’endommager par un prélèvement trop intense ou trop fréquent, ne prélever que le tiers du plant, et jamais la totalité pour optimiser sa repousse et garantir sa longévité.




Sources :
Le site de Christophe Bernard, Herbaliste
Se soigner par les Plantes. Dr Gilles Corjon
Le Laboratoire Deva, expert en gestion des émotions
La guérison par les fleurs. Dr Edward Bach
Votre équilibre émotionnel avec les fleurs de Bach. Dr Claudine Luu et Anne-Marie Pujol
Medical Medium. Anthony William
*Ces informations sont données à titre purement indicatif, et ne sauraient en aucun cas se substituer à l’avis d’un professionnel de santé.