Voilà une super-sauvage qui est un peu mise de côté : La vipérine commune (Echium vulgare L) de la famille des Borraginacées, une cousine de la bourrache et de la consoude.
En pleine floraison, à partir de juin, les belles fleurs fraiches, d’abord roses puis bleues, décorent joliment de nombreux plats. Les fleurs séchées sont décoratives dans les tisanes en mélange.
Au début du printemps prochain, vous pourrez profiter des feuilles tendres dans les salades sauvages. Plus tard, d’avril à juin, en soupe ou cuits avec d’autres légumes. Après elles sont trop sèches pour êtres utilisables.
Nous tenions à préciser que la vipérine est tombée en disgrâce en raison de sa teneur en pyrrolizidine en un alcaloïde nocif pour le foie. Cela dit, elle a été consommée en grandes quantités pendant des siècles sans que ce type de trouble ait été décrit chez l’être humain. Nous considérons que la consommation de petites quantités comme inoffensive mais nous ne pouvons décider à votre place.
L’infusion de vipérine est diurétique, sudorifique et antitussive. La racine a les mêmes utilisations de la consoude, par exemple sous forme de baume ou de cataplasme pour les problèmes cutanées (acné) et les plaies aux membres.